
Avant de décider d’investir, établissez vos objectifs. Cela vous aidera à choisir les placements qui correspondent le mieux à votre situation. Pensez à ce que vous voulez accomplir à court, moyen et long terme. Votre tolérance au risque et votre horizon d’investissement sont aussi des facteurs importants à prendre en compte.
Définir vos objectifs en tant qu’investisseur
Cela vous aidera à déterminer la meilleure façon de répartir vos actifs. Vos objectifs peuvent être à court, moyen ou long terme. Ils peuvent être aussi spécifiques que vous le souhaitez. Certains objectifs courants des investisseurs comprennent la réalisation d’un revenu régulier, la protection de votre capital, la croissance de votre capital ou la préparation à la retraite.
Évaluer votre tolérance au risque
Cela signifie que vous devez déterminer ce que vous voulez accomplir avec votre investissement. vous devez également déterminer combien de temps vous avez à y consacrer. Ensuite, vous devez déterminer votre tolérance au risque. Cela signifie que vous devez déterminer si vous êtes disposé à prendre un risque élevé ou faible. La tolérance au risque est souvent déterminée par l’âge. Les jeunes ont généralement une tolérance au risque plus élevée que les personnes âgées. Cela est dû au fait que les jeunes ont généralement plus de temps pour rattraper les pertes subies en cas de baisse des marchés boursiers.
Connaître les différents types d’investissements
Votre profil d’investisseur dépendra de facteurs tels que votre tolérance au risque, votre horizon d’investissement et vos objectifs financiers. Ensuite, vous pourrez choisir parmi différents types d’investissements, notamment les actions, les obligations, les fonds communs de placement, les comptes de placement gérés par des professionnels, les REER et les CELI.
Les actions
Les actions représentent une part d’une entreprise cotée en bourse. Lorsque vous achetez une action, vous devenez propriétaire d’une partie de l’entreprise et vous participez aux bénéfices de celle-ci. Les actions sont généralement plus volatile que les obligations et peuvent offrir un potentiel de rendement plus élevé.
Les obligations
Les obligations sont des titres de créance émis par des gouvernements ou des entreprises. En achetant une obligation, vous prêtez de l’argent à l’émetteur et vous êtes rémunéré à un taux d’intérêt fixe. À la fin du terme de l’obligation, l’émetteur vous rembourse le montant que vous avez investi. Les obligations sont généralement moins volatiles que les actions et offrent un rendement plus faible.
Les fonds communs de placement
Les fonds communs de placement regroupent des actions ou des obligations de différentes entreprises ou de différents secteurs d’activité. Ils sont gérés par des professionnels et ont généralement un objectif de placement spécifique. Les fonds communs de placement peuvent être plus ou moins volatile en fonction de leur composition.
Les comptes de placement gérés par des professionnels
Les comptes de placement gérés par des professionnels sont des comptes où vous confiez à un gestionnaire de placements la gestion de votre portefeuille. Le gestionnaire de placements choisit les placements en fonction de votre profil d’investisseur et de vos objectifs d’investissement. Les comptes de placement gérés par des professionnels sont généralement moins volatils que les comptes non gérés et offrent un rendement plus faible.
Les REER
Les REER sont des comptes d’épargne où vous pouvez investir de l’argent pour votre retraite. Les avantages fiscaux varient selon les pays, mais en général, vous pouvez déduire vos contributions au REER de vos impôts et vous pouvez éviter de payer des taxes sur les gains en capital lorsque vous retirez de l’argent à la retraite.
Déterminer le montant que vous souhaitez investir
Votre tolérance au risque et votre horizon d’investissement sont des facteurs clés qui influenceront le montant que vous souhaiterez investir. Si vous avez un horizon d’investissement court et une tolérance au risque faible, vous devrez investir une plus petite partie de votre portefeuille dans des actions. Si vous avez un horizon d’investissement long et une tolérance au risque élevée, vous pouvez investir une plus grande partie de votre portefeuille en actions.
Établissez également un budget. Le montant que vous investirez devra être en mesure de couvrir vos dépenses courantes, vos dettes et vos éventuels projets futurs. Si vous n’avez pas de budget, vous risquez de prendre des risques inutiles en essayant de déterminer le montant que vous souhaitez investir.
Une fois que vous avez établi vos objectifs et votre budget, vous pouvez commencer à évaluer le montant que vous souhaitez investir. Votre conseiller en placement peut vous aider à déterminer le montant que vous souhaitez investir en fonction de vos objectifs et de votre tolérance au risque.
Comprendre les taxes applicables aux investissements
Pourquoi voulez-vous investir ? Souhaitez-vous réaliser une plus-value à court terme, ou au contraire, privilégier la sécurité de votre capital et une rentabilité moindre mais plus régulière ? Votre horizon d’investissement est-il court, moyen ou long terme ? En fonction de vos réponses, vous pourrez envisager différentes options d’investissement.
Les montants investis et les gains réalisés sont soumis à des taxes. Connaître les différentes taxes applicables vous permettra de mieux appréhender vos gains et de les optimiser.
– La taxe sur la plus-value : elle s’applique aux gains réalisés lors de la revente d’un bien, qu’il s’agisse d’actions, de parts de sociétés, de biens immobiliers… Le taux de taxation de la plus-value dépend de la durée de détention du bien :
– moins de deux ans : 34,5 % pour les particuliers et 19 % pour les investisseurs professionnels,
– plus de deux ans : 19 % pour les particuliers et 14,4 % pour les investisseurs professionnels.
– Les dividendes versés par les sociétés sont soumis à la contribution sociale de solidarité des sociétés (CSS) à hauteur de 15,5 %, ainsi qu’à une prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Ces deux taxes sont prélevées directement par les sociétés au moment du versement des dividendes.
– Les intérêts perçus sur un compte bancaire sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Ce prélèvement est opéré par les établissements bancaires au moment du versement des intérêts.
– Les revenus fonciers sont soumis à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie des revenus fonciers. Le taux applicable est celui de l’impôt sur le revenu auquel vous êtes assujetti :
– en fonction de votre situation fiscale : de 14 % à 45 %,
– majoré de 15,5 % de prélèvements sociaux , soit un taux total compris entre 26 % et 60 %.
La décision d’investir est une décision importante qui ne doit pas être prise à la légère. Avant de décider d’investir, il est important d’établir vos objectifs et de vous assurer que vous êtes prêt à faire l’investissement.